Même si les salariés sont satisfaits de quitter le giron de GE, le rachat de sa branche nucléaire, par EDF pose la question de sa viabilité au sein de ce qui est aujourd’hui un de ses principaux clients…
Quelle sera l’agilité d’EDF potentiellement sans trésorerie pour innover ?
L’activité ne risque-t-elle pas de devenir à nouveau une proie facile pour un investisseur étranger malveillant ?
La transaction entre EDF et GE (secrète), est justifiée par le volume de contrats qui concernent la Russie et pourrait rapidement se volatiliser si des sanctions économiques devaient se concrétiser.
En tant que syndicat de transformation sociale, nous déplorons l’intervention militaire russe en Ukraine.
Ne soyons pas dupe, dans ce jeu nauséabond, d’autres pays en profiteront en n’hésitant pas à affaiblir leurs « partenaires » économiques. Et l’activité industrielle des turbines Arabelle, sera vraisemblablement la cible de compétiteurs étrangers.
N’en déplaise, la guerre est bien réelle et se joue sur le plan économique : il est temps que la
France se dote des moyens nécessaires pour défendre ses intérêts et stopper la désindustrialisation.
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