Pour retrouver une marge opérationnelle au goût des « investisseurs » , Renault a choisi de réduire de 25% ses capacités industrielles et ses investissements.
La réduction des coûts passe aussi par le chômage partiel : largement payé par l’Etat, sans empêcher de continuer à supprimer 4600 emplois en France, sans compter les prestataires…
La Direction de Renault, la CFE/CGC, la CFDT et FO ont signé un nouvel accord dit Contrat de Solidarité et d’Avenir pour l’année 2021.
Et c’est le jackpot : Renault ne paie pas un centime !
Faute d’accord, en activité partielle classique, Renault aurait dû payer 38 % du coût du chômage, Un accord d’APLD, décliné selon la Convention collective de la Métallurgie lui aurait permis de débourser seulement 8 %. Mais cet accord signé par des syndicats peu scrupuleux des intérêts salariaux permettra à Renault de financer les dividendes des actionnaires, en pompant sur les droits des congés des salariés!
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