Union Fédérale SUD industrie

Pas assez aligné, et trop combatif pour la direction de la CGT, le syndicat CGT de PSA Poissy a voté son affiliation à l’Union Fédérale SUD Industrie, lors du congrès extraordinaire le 11 décembre 2022.

La fédération CGT de la métallurgie pensait pouvoir briser et isoler le syndicat en multipliant les sales coups, mais c’est tout l’inverse qui s’est produit ce jour avec le changement d’affiliation du syndicat.

Le rapport de force nécessaire pour les batailles d’aujourd’hui et de demain nécessite de réaffirmer avec force et vigueur que l’outil syndical appartient à celles et ceux qui luttent, loin des dérives organisationnelles et bureaucratiques qui vont à l’encontre du progrès social que nous voulons.

Nous appelons toutes les équipes syndicales combatives du secteur, à s’unir pour travailler ensemble, mais également si elles le veulent, à rejoindre l’Union Fédérale SUD industrie pour que les principes démocratiques autour de valeurs communes avec une liberté d’action dans l’entreprise puissent rester vivants.

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Les grands patrons en face de nous continuent de se gaver de plus en plus sur notre dos ! Il y a toujours une bonne excuse à continuer de nous presser comme des citrons au travail mais aussi refuser de remettre en place l’indexation des salaires sur les prix !

Il n’est pas acceptable que des syndicats non-grévistes signent des accords dans le dos des grévistes. Le conflit actuel dans les plateformes pétrolières montre une fois de plus que les médias des capitalistes ainsi que le gouvernement continuent à vouloir nous diviser afin d’éviter de parler :
1 – De la réforme des retraites
2 – De l’inflation !

NOUS NE POUVONS PLUS CONTINUER A PERDRE DU SALAIRE

Renforçons la grève ! Et bloquons les moyens de productions !
TOUTES EST TOUS EN GRÈVE A PARTIR DU 18 OCTOBRE

ET ON CONTINUERA JUSQU’À LA VICTOIRE !

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De nombreuses entreprises suite à nos mobilisations sur les salaires, et conditions de travail et, à l’approche des élections professionnelles, tentent de nous intimider en sortant les dents contre certains de nos camarades.
AdExcel au Tremblay en France, Cuisines Schmidt en Alsace, CNH en Picardie… Toutes s’en prennent à nos camarades avec des menaces de sanctions ou licenciements sous des prétextes fallacieux.

Que les entreprises et ces Messieurs-dames de leurs directions responsables de la misère de leurs salarié-e-s et de ces actes de répression sachent que notre syndicat les a particulièrement à l’œil et mettra le paquet si nécessaire. Nous ne lâcherons pas nos camarades.

Ces tentatives d’intimidation n’ont pas lieu uniquement dans l’industrie.
Cette fébrilité patronale et gouvernementale actuelle est un symptôme de leur peur que n’apparaisse un mouvement social de grande ampleur contre la baisse continue des salaires réels, un mouvement qui aboutirait à obliger à des augmentations de salaires au-dessus du niveau de l’inflation.

Que nos patrons sachent qu’aucune de leurs violence ne nous fera abandonner !

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