Union Fédérale SUD industrie

SOUS PRÉTEXTE DE SIMPLIFICATION LE MEDEF S’OBSTINE DANS LA CASSE LES CONVENTIONS DE LA METALLURGIE

Personne ne sera à l’abri, du simple manutentionnaire au cadre, la précarité aux yeux du MEDEF doit être la norme. Et à ce jour de ces négociations totalement opaques aucun signal positif de résistance n’est exprimé par la plus part syndicats. Ce sera:

Une nouvelle classification adaptée aux seuls besoins des entreprises.

Un nouvel allongement de la durée du travail, en recul par rapport à ce qui précédait les lois Aubry !

Des droits individuels des salariés encore plus rabotés.

Les patrons continuent de piller nos impôts pour se goinfrer et baisser les salaires. Les gouvernements qui se succèdent ne font que remplir les poches du grand patronat.

Tout augmente sauf nos salaires,
les pensions, et les allocations !

ET DE NOMBREUX EMPLOIS SACRIFIÉS !

Les salariés de Bergams, NO’RPAIN,MBF, Continental, Bosch, Alstom, Labeyrie, Veolia, STLI, GCA, DPD, etc… sont en lutte.

Plus de deux semaines de grève des salarié.e.s de Bergams , une majorité de femmes, qui produisent à Grigny (dans l’Essone) des sandwichs ou salades pour des grands groupes comme air France ou Relai.

Cette grève, c’est à cause de l’augmentation du temps travail des horaires modulés sur la journée,
une baisse énorme de rémunération ( jusqu’à 300 euros par mois), une dégradation de leurs conditions de travail et de leur vie personnelle….

Les patrons ont poursuivit les grévistes en justice pour « blocage », le juge a ordonné une médiation, le blocage n’est pas levé !

Nous encourageons les structures à alimenter la caisse de soutien, relayer et populariser cette lutte et apporter tout soutien concret possible.

L’Union Fédérale SUD Industrie a pris la décision pour la première fois de ne pas participer au congrès de l’Union syndicale Solidaires. Déjà, en 2017 nous alertions sur des dérives. Quatre ans après, les nombreux débats, prises de positions, écrits, motions, n’auront finalement servi à rien.

L’UFSI ne peut/veut plus se taire. Il est temps que nos camarades de SUD Solidaires soient informés de la situation.

Le rôle du Secrétariat National et du Bureau National n’est pas de diviser mais de rassembler autour de pratiques syndicales claires. En attendant un sursaut collectif et critique plutôt qu’une défense repliée de l’appareil, SUD Industrie n’a pas participé au congrès et continuera d’œuvrer à la construction sur le terrain de notre outil syndical.