FACE AU CORONAVIRUS ET AU CAPITALISME UNE SEULE SOLUTION LA SOLIDARITE

Communiqué de l’Union Syndicale SUD Industrie

La crise sanitaire qui se produit dans le monde et notamment en France a des répercussions importantes dans notre quotidien et notamment notre travail.

Corona et Macron

L’Union syndicale SUD Industrie souhaite rappeler ses revendications en pointant les responsabilités de cette situation qui n’est pas  le fruit du hasard, mais bel et bien le résultat de choix politiques, industriels et environnementaux  désastreux:

  • Priorité à la santé et à la sécurité des salariés : le patronat s’y oppose encore.
  • Chômeurs, intérimaires, CDD : ce n’est pas aux salariés de payer.
  • Gels, masques : un appareil productif délocalisé et sans stratégie industrielle.
  • Un système de santé à bout de souffle : la faute à qui ?
  • Zéro anticipation de l’État et de ses services !

Unissons-nous dans la construction d’un monde plus solidaire, de l’argent, il y en a : prenons-le pour renforcer les services publics de santé et les droits des salariés !

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SCANIA N’ACCEPTE PAS LA LIBRE EXPRESSION DE SUD DANS SES MURS

SUD Industrie se rebiffe contre Scania
SUD Industrie réagit à l'atttaque en justice de Scania pour avoir dénoncé les méthodes de management

Scania a assigné en justice le syndicat SUD Industrie49, pour faire retirer un tract affiché sur les panneaux syndicaux de l’usine, au motif que ce tract présenterait un risque psycho-social pour les managers. Pourtant il dénonce justement, le mal-être de plusieurs collègues.
Pour Scania, il y avait donc urgence, mais devant le tribunal, Scania a demandé un renvoi pour mieux préparer son dossier, le tract restera donc affiché en l’état.

Cliquer sur l’image pour lire le communiqué de SUD Industrie 49

SUD Industrie 49 défendra toujours les salariés, n’hésitera pas à dénoncer tout abus managérial, et continuera également à défendre la liberté d’expression syndicale, soumise aux mêmes règles que la liberté de la presse.

RACHAT DE BOMBARDIER : SUD INDUSTRIE EXERCERA SON CONTRE-POUVOIR

Cette offre de rachat n’est pour l’instant qu’un projet, puisque le CSE de Bombardier n’a pas été consulté officiellement.

Que faut-il retenir de ce rachat ?
– Un manque de transparence des directions d’entreprises
– Une mise en concurrence accrue des salariés entre les différents sites
– L’absence de réelle vision industrielle pour un vrai service public des transports
– L’absence de programmes d’investissements gouvernementaux
– Des pouvoirs publics impuissants et souvent incompétents

Notre syndicat SUD Industrie, majoritaire dans l’entreprise Bombardier, ne considère pas cette étape comme une simple formalité et entend jouer son rôle de contre-pouvoir, d’expertise et de défense des salariés.

Alerte sur les emplois à Bombardier

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VESTALIA – QUAND LA PERSEVERANCE PAYE

Vestalia la lutte paye

 

Les salariés de Vestalia, sous traitant de Renault à Guyancourt, se sont mis en grève illimitée le 10 février.

Après 4 jours de lutte,  ils ont obtenu gains de cause.

La solidarité et la combativité en ont surpris plus d’un, y compris la direction qui ne s’y attendait pas.

Ils ont obtenu la suppression de nombreuses primes qui étaient versées à la tête du client, et leur remplacement par des mesures générales. Et la grève a permis d’obtenir davantage que ce la direction était prête à verser au début des NAO .

Combatifs et démocratiques.  Les Assemblées Générales (AG) des grévistes quotidiennes ont permis de faire le point et d’organiser la grève, de mettre en place une caisse de grève.

Les revendications ont été décidées et votées en AG. La reconduction de la grève a été votée chaque jour. La décision de suspendre ou de continuer la grève a été une décision collective des grévistes.

Pour beaucoup , c’était la première grève. les salariés de Vestalia peuvent être fiers d’avoir relevé la tête.

C’EST LA PREUVE QUE L’UNION ET LA TÉNACITÉ PAYENT
Cliquer sur la photo pour  lire le tract de la victoire

AMPLIFIONS LA MOBILISATION APRÈS LA RÉUSSITE DU 5 DÉCEMBRE

La journée de grève et de manifestations du 5 décembre 2019 est un signal fort envoyé au gouvernement et au patronat, tant la mobilisation construite a été importante. Débrayages, piquets de grève, manifestations, assemblées générales, blocages, toutes ces formes d’actions  complémentaires ont permis de démontrer notre opposition à une contre-réforme des retraites.

SUD Industrie appelle à reconduire le mouvement là où c’est possible et a renforcer et élargir la grève, dans l’unité syndicale. C’est une condition essentielle pour faire plier le gouvernement et conquérir de nouveaux droits face à la casse industrielle organisée par le patronat de nos secteurs.

grève

Si la grève générale ne se décrète pas et qu’il convient aux salariés de s’en saisir et de le décider, c’est à nous aussi d’envoyer un signal fort : nous devons mettre dès maintenant toutes nos forces dans cette bataille décisive pour tous les salariés, y compris de l’industrie !

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APPEL DE SUD INDUSTRIE A LA GRÈVE GÉNÉRALE

grève générale

Les grèves et luttes se multiplient dans les secteurs industriels pour la défense de l’emploi.
Non seulement dans l’automobile, le pneumatique, l’industrie énergétique, ou l’imprimerie tous les salariés des secteurs industriels, quels que soient l’entreprise ou leurs statuts y compris les intérimaires et sous-traitants sont durement attaqués.

Ni protectionnisme ni mondialisation sans règles ne pourront régler la mise en concurrence des travailleurs dans le monde, seule l’instauration de règles sociales harmonisées par le haut permettra d’arrêter cette folle concurrence entre salariés.
SUD Industrie rappelle que l’opposition entre public et privé, entre salariés de la même entreprise ou d’entreprises dites concurrentes, n’a qu’un but : éviter d’aborder la question centrale de la redistribution des richesses. Pour ces raisons, nous appelons à la grève générale le 5 décembre 2019 et nous nous inscrivons également dans la perspective du 6 décembre.
Pour construire une autre société, commençons par imposer en opposition à l’arrêt des fermetures d’usine, le développement de l’industrie en y associant les salariés, l’augmentation des salaires et l’amélioration des retraites avec la prise en compte notamment de la pénibilité de nos secteurs.
Place à l’action et à la grève reconductible dès le 5 décembre !

 

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