CHANTIER DU GRAND PARIS: l’HECATOMBE CONTINUE
Un 5ème ouvrier vient de décéder sur le chantier de construction du Grand Paris Express.
Toutes les larmes de crocodiles du gouvernement et de la Mairie de Paris n’ont été une fois de plus qu’un écran de fumée.
Une seule chose les intéresse : «la durée d’interruption du chantier aura été relativement limitée»
Tout comme les tentatives de reculer encore l’âge de la retraite, il s’agit de faire passer de plus en plus le profit avant nos vies.
Emparons nous de la journée internationale de la santé et de la sécurité au travail pour briser définitivement le tabou et mobilisons-nous massivement contre tout ce qui permet la continuation de cette hécatombe !
Nous appelons les organisations syndicales, les associations et travailleurs et travailleuses à préparer dès maintenant cette date de mobilisation pour faire cesser l’hécatombe, à organiser partout des évènements, des rassemblements unitaires le 28 avril 2023 devant les préfectures ou les Directions régionales du travail ou devant les entreprises ou services.
ON NE DOIT PLUS CREVER DU BOULOT !
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2 ANS DE GALÈRES DE PLUS A TRIMER ? C’EST NON…
NE PAS SE METTRE EN GRÈVE C’EST LAISSER LA PLACE A UNE DICTATURE DU 49-3
Depuis le début, nous savons que ce gouvernement utilisera l’ensemble des moyens pour ne pas respecter la démocratie.
Il en est de la responsabilité de l’ensemble des salariés, de se mettre en grève et de durcir le mouvement – les retraites se sont acquises dans la rue, nos acquis se reprendront dans la rue.
Grèves, débrayages, moyens de blocage
bloquons les ronds-points !
Neutralisons les moyens de productions,
les outils de logistique et communication !
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BRASERO N°33
LE 7 MARS, EN GRÈVE, ON ARRÊTE TOUT…
ET ENSUITE ON CONTINUE JUSQU’À LA VICTOIRE
L’Union Fédérale SUD industrie appelle à stopper le travail à partir du 7 mars, en se joignant notamment aux appels SUD/Solidaires des autres secteurs.
Nous savons tous que le seul moyen de faire reculer ces technocrates aux pouvoirs est de bloquer le pays par des arrêts de productions, de transport et ainsi toucher ce qui est leur seule préoccupation : les profits et les taxes.
Ne nous trompons pas ! C’est bien le patronat qui pousse le gouvernement à faire cette réforme. Il faut une mobilisation massive et sans précédente et ainsi renouer avec l’esprit de révolte contre les injustices qui ont permis à nos parents et grand parents d’acquérir plusieurs de nos acquis sociaux aujourd’hui en grand danger!
Le 7 mars et les jours qui suivront, faisons entrer cette date dans les livres d’histoire.
Gagnons notre droit à une vie et à un salaire digne, à une retraite bien méritée. Bloquons ensemble par tous les moyens qui nous paraissent légitimes. Nous n’avons plus rien à perdre mais tout à gagner :
AGIR POUR NE PAS SUBIR
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